La dysgraphie
L’évaluation de la dysgraphie
Une écriture peu lisible, peu soignée, lente, fatigante ou douloureuse sont des signes évocateurs d’une dysgraphie.
Mais l’évaluation de la dysgraphie repose sur la passation de tests d’écriture lors d’un bilan graphomoteur.

En ce qui me concerne, j’utilise le test « Lettre à l’ami » d’Ajuriaguerra.
Ensuite, je complète cette évaluation avec d’autres tests (vitesse d’écriture, situation de copie).
Les définitions
Selon les auteurs et les ouvrages, on trouve différentes définitions de la dysgraphie.
Historiquement, c’est le psychiatre français Julian Ajuriaguerra qui a donné la première définition de la dysgraphie.
« Est dysgraphique tout enfant dont la qualité de l’écriture est déficiente alors qu’aucun déficit neurologique important ou intellectuel n’explique cette déficience. »
Mais il existe aujourd’hui d’autres approches et d’autres définitions.
La dysgraphie peut apparaitre à tout moment du cursus scolaire ou de la vie de l’adulte.
Dysgraphie associée
La dysgraphie peut être isolée ou associée à des troubles ou des particularités.
La dysgraphie peut être associée à des troubles :
- du développement moteur,
- de l’attention (TDA/H),
- neurovisuels,
- du langage écrit (dyslexie).
E outre, la dysgraphie peut aussi être associée à d’autres particularités comme :
- le haut potentiel intellectuel (HPI),
- des difficultés d’adaptation socio-affectives.
Typologie de la dysgraphie
Selon le psychiatre Julian Ajuriaguerra, il est possible de classer les dysgraphies en cinq groupes :
- raides (crispations),
- molles (relâchement des formes),
- impulsives (rapidité du geste),
- maladroites (retouches, mauvaises proportions),
- lentes et précises (forte application).
En général, plusieurs types de dysgraphie coexistent en même temps.